Chronique d'Album
ODC - Ending The Boredom (ep) (2019)
C’est en juin 2019 que ce jeune groupe parisien a sorti son premier EP et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’est pas passé inaperçu. Dans un style résolument moderne, ODC nous livre ici 5 titres dans un style alternative rock/metal des plus convainquant. Allons voir ce que révèle le début de cette odyssée!
Alors que le premier titre arrive dans nos oreilles, les premiers mots prononcés sont So Rock tel un ordre ou un défi à l’auditoire. Serons-nous capable de les suivre dans ce voyage dans le monde rock metal d’ODC? Houston se veux une sorte d’hymne, d’invitation à venir se défouler avec eux en concert. Un rythme entêtant, un refrain propice à faire participer la foule sont les ingrédients de ce titre. Une basse très présente est très agréable vient appuyer le propos de cette chanson qui se veux très direct. Houston (référence à Apollo 13?) est aussi le premier single vidéo du groupe qui nous permet de constater ce que l’on pouvait entendre, a savoir un titre très positif à destination des fans. On notera le featuring du chanteur du groupe français Sons of Distorsion qui vient s’incruster dans la deuxième partie du morceau comme pour attiser encore un peu plus notre envie de communier avec le groupe. Je me dois donc aussi à ce stade de vous parler de la chanteuse du groupe (vous êtes un peu la pour ça en principe!). Célia mêne ses troupes de sa voix claire mais plutôt rock qu’elle arrive à bien moduler pour nous faire passer des émotions (fortes!) tout au long des cinq titres. Alors que se termine le premier morceau, ODC enchaîne avec Ending The Boredom une chanson à l’intro “rentre dedans” qui annonce un propos bien différent du précédent. Ici Célia parle d’elle à la première personne et nous raconte l’histoire d’une relation houleuse. Nous avons affaire à un titre plus metal qui n’est pas sans rappeler des sonorités à la Lacuna Coil. Un titre efficace qui à ne pas douter doit bien fonctionner sur scène.
Le 3e morceau commence lui tout en douceur avec la voix de Célia presque susurrée. Et puis vient le riff de guitare bien lourd qui transforme l’atmosphère. Pas de guimauve ici on est sur du rock qui ne rigole pas qui en fait un titre assez sombre qui laisse place à de nombreuses émotions. C’est moins directement accessible mais cela en fait une chanson très intéressante et au final très agréable à écouter. Ensuite vient Why un titre à nouveau très personnel à la mélodie un peu plus convenu cette fois. Sans être monotone j’avoue avoir été moins touché, comme on peut l’être par une face B d’un single (les plus anciens savent de quoi je parle!). Et puis viens le dernier titre Bleeding qui relance la machine à émotions avec un chant puissant, assuré et presque agressif. Célia porte cette chanson ponctuée d’un très beau solo de guitare. C’est donc une bonne impression qui nous est laissée à l’issue de ces 22 minutes qui composent, rappelons le, ce premier mini album du groupe.
Le 3e morceau commence lui tout en douceur avec la voix de Célia presque susurrée. Et puis vient le riff de guitare bien lourd qui transforme l’atmosphère. Pas de guimauve ici on est sur du rock qui ne rigole pas qui en fait un titre assez sombre qui laisse place à de nombreuses émotions. C’est moins directement accessible mais cela en fait une chanson très intéressante et au final très agréable à écouter. Ensuite vient Why un titre à nouveau très personnel à la mélodie un peu plus convenu cette fois. Sans être monotone j’avoue avoir été moins touché, comme on peut l’être par une face B d’un single (les plus anciens savent de quoi je parle!). Et puis viens le dernier titre Bleeding qui relance la machine à émotions avec un chant puissant, assuré et presque agressif. Célia porte cette chanson ponctuée d’un très beau solo de guitare. C’est donc une bonne impression qui nous est laissée à l’issue de ces 22 minutes qui composent, rappelons le, ce premier mini album du groupe.
Ma conclusion sera facile. On a entre les oreilles un très bon premier effort porté par des musiciens talentueux. La production est de très bonne qualité mettant en avant la partie rythmique et notamment la basse que j’ai beaucoup aimé apportant ce côté résolument moderne qui fait de Ending The Boredom un mini album en phase avec son époque. Quant à Célia on ne peut que saluer une prestation efficace, variée et déterminée qui apporte une touche particulière qui, comme dans le premier morceau, nous donne envie de la suivre dans ses aventures. ODC porte bien son nom au final puisque nous sommes embarqués dans un voyage très personnel (et peut être autobiographique?) plein de passion, d’amour de la musique et de joie de la partager avec le public. On souhaite un bel avenir à ODC que l’on espère très positif si les dieux de la musique veulent bien souffler dans les voiles du navire parisien qui vient de larguer ses amarres!
Note : 8/10
ODC : Célia Do : Chant ; Pierre-André : Basse ; Théo : Batterie ; Yannis : Lead Guitare ; Yann : Guitare
ODC (site web) ; Facebook ; Instagram ; Youtube
Vidéo :
Commentaires
Je suis déjà passée sur votre site que j'adore, je vous suis sur votre page Facebook que j'ai liké.
ODC est un superbe groupe français !
Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, j'avais un blog en 2013 (passion-metal) qui est dans vos liens mais il est supprimé, trop de bugs et je ne pouvais plus rien poster... J'ai ouvert un autre blog début octobre, je vous donne le lien :
http://lady-metal.eklablog.com
Vous êtes le bienvenu sur ce blog.N'hésitez pas à laisser des commentaires que je lirais volontiers.
Bonne semaine à vous.
Musicalement,
Florence (Marquise Metal)